Prenez contact
Appelez votre spécialiste
Votre spécialiste est à l’écoute des enfants et des parents.
J.-Ch. Terrassier a introduit le terme de syndrome de dyssynchronie pour désigner un trouble du spectre qui correspond à un développement hétérogène chez l’enfant intellectuellement précoce. Il existe à plusieurs niveaux.
Il s’agit d’un décalage entre développement intellectuel et développement moteur qui aboutit souvent à des difficultés psychomotrices. On observe des maladresses dans les activités manuelles ou encore dans l’écriture. L’enfant masque ses difficultés motrices par une sorte d’intellectualisation. Il ne faut pas minimiser cette disparité entre le développement moteur et intellectuel.
En effet, le développement psychomoteur nécessite une harmonie entre les différentes compétences motrices et psychiques.
Le décalage entre les différents secteurs du développement intellectuel est généralement mis en évidence par les tests de raisonnement et d’analogie plus brillamment réussis que les tests d’information, de vocabulaire et d’arithmétique.
La pensée de l’enfant est plus rapide que son corps, ce qui peut induire des tensions corporelles voire une réelle gêne dans l’écriture. Le décalage entre son intelligence et son affectivité lui donne accès à des informations anxiogènes. Son niveau de relative immaturité ne lui permet pas d’assimiler ces données dans un climat bienveillant.
Par ailleurs, ce décalage intellect/affectif fait que l’enfant intellectuellement précoce ne peut obtenir des gratifications dans les deux domaines et dans ses relations avec les autres.
La psychomotricité dans son approche globale de la personne permet aux enfants intellectuellement précoces de réduire ce déséquilibre, de grandir et d’apprendre dans une meilleure harmonie.
Découvrez aussi les réflexes archaïques RMTI.
Besoin d’établir un diagnostic ?
Informations pratiques