Trouble neurologique dyspraxique : un accompagnement adapté à Saint-Germain-en-Laye

Le psychomotricien est un spécialiste de la dyspraxie, tant en ce qui concerne son dépistage que sa rééducation.


Comprendre la dyspraxie avec un spécialiste expérimenté

Ce mot « dyspraxie » apparaît de plus en plus dans les médias, dans le monde scolaire ou encore thérapeutique. Des difficultés de motricité, d’écriture ou en géométrie peuvent amener au questionnement suivant : « Mon enfant est-il dyspraxique ? »

Il m’a semblé important de tenter d’éclairer ce sujet afin de faciliter la compréhension de la dyspraxie, ainsi que la façon d’accompagner l’enfant en souffrance.
La dyspraxie est un trouble neurologique qui invalide les individus dans leur capacité à organiser des gestes volontaires. C’est une anomalie développementale de la conception, de la programmation, de la réalisation et de l’automatisation des gestes appris, par exemple, nager, écrire, faire du vélo…


Il s’agit d’un trouble de la programmation gestuelle qui va entraîner des conséquences sur l’ensemble du développement de l’enfant, dans sa vie de tous les jours et dans son parcours scolaire… Ces activités nécessitent un apprentissage. Une fois que ces gestes sont appris, ils sont automatisés par l’enfant. Cela permet de libérer l’attention, de les réaliser de façon inconsciente et sans fatigue.


L’entraînement régulier dans les tâches ordinaires peut mettre en difficulté l’enfant dyspraxique. L’attention soutenue entraîne une fatigue croissante et une lenteur.


TDC ou TAC : Le trouble d’acquisition de la coordination

Le terme de TAC (Trouble d’Acquisition de la Coordination) est apparu dans la littérature anglo-saxonne, avec la classification du DSM IV. Le terme de dyspraxie devrait disparaître à plus ou moins long terme.


Plus récemment, en 2015, la révision de cette classification (DSM V) parle de TDC (Trouble Développemental de la Coordination, anciennement TAC) dont voici les critères de diagnostic : « L’acquisition et l’exécution de bonnes compétences de coordination motrice sont nettement inférieures au niveau escompté pour l’âge chronologique du sujet, compte tenu des opportunités d’apprendre et d’utiliser ces compétences. Les difficultés se traduisent par de la maladresse, ainsi que de la lenteur et de l’imprécision dans la réalisation de tâches motrices. »


Les déficiences dans les compétences motrices interfèrent de façon significative et persistante avec les activités de la vie quotidienne correspondant à l’âge chronologique. Elles ont un impact sur les performances scolaires puis universitaires, les activités préprofessionnelles et professionnelles, les loisirs et les jeux. Le début des symptômes date de la période développementale précoce.


Les déficiences des compétences motrices ne découlent pas d’un handicap intellectuel ou d’une déficience visuelle. Elles ne sont pas non plus imputables à une affection neurologique motrice.


Psychomotricité et dyspraxie : apprendre à coordonner ses mouvements

Dans le cadre de la rééducation, le psychomotricien peut créer des mises en situation spécifiques qui permettent à l’enfant d’apprendre à découvrir et à maîtriser son corps.

Chez l’enfant, la capacité à organiser efficacement des mouvements volontaires se développe progressivement.

Parfois, il arrive que ces compétences psychomotrices ne se développent pas correctement, causant des maladresses, une lenteur ou encore des troubles dans l’apprentissage de l’écriture.


Pour certains enfants, les mécanismes praxiques sont présents mais non développés, et pour d’autres, les troubles praxiques sont liés à une vraie difficulté neurologique et fonctionnelle.


Immaturité praxique ou dyspraxie ? Poser le bon diagnostic

Sous prescription médicale, le suivi en psychomotricité peut permettre de faire la différence entre une immaturité praxique (un retard) ou une réelle dyspraxie (un handicap).

Parallèlement, des bilans complémentaires, orthoptiques ou encore neuropsychologiques peuvent être nécessaires.


D’une part, si nous sommes en face d’une immaturité pratique, les résultats se font sentir au terme de plusieurs mois de rééducation. D’autre part, si les résultats sont lents ou tardent à apparaître, il me semble intéressant d’avoir le regard d’un neuropédiatre afin d’établir éventuellement un diagnostic.


Différentes investigations sont nécessaires pour poser le diagnostic. Le psychomotricien, en tant que spécialiste du mouvement, peut dépister des troubles de l’organisation gestuelle, visuospatiale… C’est votre médecin qui pose le diagnostic. Les orthoptistes et les ergothérapeutes peuvent également dépister les dyspraxies au même titre que le psychomotricien, mais au travers de leur domaine spécifique de compétences.


Le psychomotricien est le maillon fondamental dans la chaîne d’action thérapeutique. Il permet, à partir des troubles praxiques que présente un enfant, d’avoir une base pour établir un diagnostic.

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