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L’acquisition du graphisme et le développement moteur

L’acquisition du graphisme est un processus d’apprentissage lié au développement moteur (de la motricité globale à la motricité fine). Au niveau perceptif, l’enfant va d’abord apprendre à délimiter l’espace de la feuille et à produire des tracés sans dépasser. La représentation nécessite la convergence de facteurs moteurs, perceptifs et symboliques. 

Les bases se construisent grâce aux expériences motrices et graphiques des enfants.

Au fur et à mesure de l’apprentissage, les tracés des enfants évoluent. Cette progression des traces écrites s’explique non seulement par l’apprentissage mais également par la maturation du système moteur qui permet à l’enfant d’exécuter les gestes fins requis pour former les lettres (Les fonctions culturelles de l’écriture et les conditions de son développement chez l’enfant, Auzias et Ajuriaguerra, 1986).

Par le biais du bilan psychomoteur, le psychomotricien va observer les différents domaines impliqués dans l’apprentissage du graphisme. En fonction des résultats du bilan, il peut proposer ou non des séances de psychomotricité afin d’aider l’enfant à améliorer sa motricité fine, à faciliter le passage à l’écrit, à avoir une posture plus adaptée et définir s’il s’agit d’une dysgraphie.

La graphothérapie, une méthode de rééducation de l’écriture

Pour qui ?

• Les symptômes décrits ci-dessus vous parlent.
• Vous éprouvez des douleurs au bras, à la main ou au poignet.
• Votre écriture entrave votre adaptation professionnelle, votre autonomie.

Quels sont les objectifs ?

• Augmenter les capacités d’adaptation (vitesse, lisibilité).
• Reprendre la posture, la tenue de l’outil scripteur, la régulation tonique, le positionnement du bras par rapport à la ligne afin de libérer le geste graphique.
• La motricité fine.
• Aider le sujet à découvrir son écriture et à retrouver le plaisir d’écrire.